Le 2 mai dernier, la Sûreté du Québec a reçu une demande du Ministère de la Sécurité publique, faisant suite à la demande d’enquête faite par Me Annick Murphy en vertu de l’article 20 de la Loi sur le directeur des poursuites criminelles et pénales (RLRQ, c. D-9.1.1).
Cette requête concernait des propos tenus le 27 avril 2017 par M. Yves Francoeur du Service de police de la Ville de Montréal. Il avait alors allégué avoir été informé qu’un dossier d’enquête de fraude ou de trafic d’influence impliquant des élus libéraux aurait dû conduire au dépôt d’accusations, n’eût été le fait que le dossier concernait ces élus libéraux.
Depuis le mois de mai dernier, des enquêteurs de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de la Ville de Québec étaient à analyser et catégoriser les différents éléments contenus dans les allégations de monsieur Francoeur.
À la lumière des informations publiées aujourd’hui, et dans un souci de maintien de confiance de la population, la décision fut prise d’élargir l’équipe responsable du dossier. Elle sera dorénavant placée sous la supervision de monsieur Yves Morency, directeur adjoint de la SQ. Me Madeleine Giauque, directrice du BEI, a accepté d’agir à titre de co-gestionnaire. Rappelons qu’ils sont également co-gestionnaires de l’équipe mixte chargée d’enquêter sur les allégations visant des membres du SPVM.
L’équipe sera composée de la même façon, soit de policiers provenant de la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada, ainsi que des services de police de Québec, Longueuil et Gatineau. Les enquêteurs affectés à ce dossier travailleront dans les mêmes locaux que ceux de l’équipe mixte déjà en place.
Afin de ne pas nuire au travail des enquêteurs, la Sûreté du Québec n’émettra aucun autre commentaire.