La Sûreté du Québec (SQ) tient à faire le point concernant des propos qui auraient été attribués à l’une de ses policières en lien avec l’arrestation d’Antonio Padula, survenue à Montréal le 31 janvier dernier, tel que rapporté dans certains médias d’information.
Contrairement à ce qui est stipulé dans un document judiciaire daté du 1er février dernier, la SQ n’est pas détentrice du compte Twitter « @GSloanMDK » et ne l’a jamais été. Le compte en question a depuis été désactivé par son détenteur.
En aucun temps, la SQ n’a tenu ce genre de propos, et par ailleurs, ces policiers n’agissent pas à titre d’agent provocateur dans le cadre de leur fonction. Le mandat des spécialistes de la Division des enquêtes sur la cybercriminalité de la SQ est de détecter les propos haineux ou menaçants sur les réseaux sociaux, de géolocaliser l’auteur et de transmettre rapidement l’information à l’unité d’enquête ou au service de police concerné.
La SQ rappelle à la population que de proférer des menaces, peu importe l’intention, et même sur internet, constitue un acte criminel qui est pris au sérieux. Conséquemment, tout propos haineux ou menaçant fera l’objet d’une enquête et son auteur sera retracé.
Rappelons que tout acte criminel ou événement suspect peut être signalé à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, en tout temps et de façon confidentielle, au
1 800 659-4264.
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