La Sûreté du Québec (SQ), la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’autres partenaires policiers mènent ces jours-ci une offensive au Québec, appelée NOVA, à l’encontre d’utilisateurs de la plateforme illégale LabHost. Avant sa mise hors fonction, LabHost servait à commettre des campagnes massives d’hameçonnage et des fraudes en ligne à travers le monde.
De façon complémentaire à cette phase d’enquête et de perquisitions, les forces policières déploient des stratégies visant à prévenir la délinquance, à dissuader et à détourner les personnes qui s’engagent dans la voie de la cybercriminalité avant qu’elles ne deviennent des délinquants graves. La GRC et la SQ proposent un tour d’horizon de l’une de ces stratégies : CyberChoix.
CyberChoix : pour une incidence durable sur la cybercriminalité
Le programme CyberChoix a été élaboré par le Centre national de coordination en cybercriminalité (CNC3) de la GRC, en consultation avec les services juridiques de la police fédérale et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Il s’articule autour de différentes activités de prévention et de sensibilisation, dont la remise en main propre par un policier d’une lettre d’avertissement aux utilisateurs de plateformes illicites comme LabHost.
Dans le cadre de son enquête, la SQ a démontré que la cybercriminalité anonyme n’existe pas puisqu’elle a identifié des dizaines d’utilisateurs. Parallèlement aux opérations de répression du crime, ses équipes mènent des rencontres volontaires et remettent une lettre d’avertissement provenant de CyberChoix.
Cybercriminalité : des conséquences et des alternatives bien réelles
Vous êtes un enseignant, un parent, un intervenant communautaire? Vous connaissez une personne ayant commis une forme de cybercrime? La cybercriminalité vous préoccupe et vous cherchez comment l’aborder?
Vous pouvez guider votre entourage pour qu’il prenne des décisions judicieuses et utilise ses compétences à bon escient. Voici quelques exemples concrets de conséquences et d’alternatives positives à la voie criminelle dont les policiers se servent dans le cadre de CyberChoix.
Conséquences juridiques La participation à des activités d’hameçonnage et à d’autres infractions liées à la cybercriminalité est illégale et peut entraîner de graves répercussions juridiques, notamment :
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Conséquences personnelles
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Conséquences financières
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Conséquences émotionnelles et sociales
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Les alternatives, dont l’utilisation positive des compétences
Au lieu de se livrer à des activités illégales, il est judicieux de canaliser les compétences vers des cheminements de carrière légitimes et enrichissants, par exemple dans les domaines suivants :
- Tests de pénétration et cybersécurité : Travailler comme professionnel de la cybersécurité pour aider les organisations à se protéger contre les cybermenaces.
- Criminalistique numérique : Aider à enquêter sur les cybercrimes et appuyer les organismes d’application de la loi.
- Développement de logiciels : Développer des applications innovantes dans un domaine d’intérêt.
En choisissant la voie de la légalité plutôt que la cybercriminalité, les personnes cybercompétentes peuvent bâtir une carrière fructueuse tout en contribuant positivement à la société. Ce cyberchoix rapporte beaucoup plus qu’un simple coup d’argent illégal issu du piratage!
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les sites suivants :
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